Pourquoi Bondoukuy ?
Mars 2000, le Burkina vient à nous, à travers les océans, par une lettre.
Zata, institutrice à Bondoukuy, par qui toute l’histoire commence, expose dans son courrier les difficultés de son école, de son village, de son pays. Je suis alors, pour rendre service, ” siège social ” de l’association d’un ami recyclant du matériel informatique jugé obsolète pour les écoles du tiers-monde. Zata a trouvé nos coordonnées en épluchant le journal officiel, cependant, les besoins immédiats de l’école ne cadrent pas avec l’association de mon ami qui, en outre, a d’autres idées en tête. Le temps passe, Mora Mora (doucement doucement) comme disent les Malgaches, nous échangeons des lettres, l’idée s’impose peu à peu d’une aide individuelle devant la sincérité, la profondeur des mots relatant le terrible dénuement de ce pays et la conviction d’une issue possible. Un premier envoi d’argent se traduit par l’achat de nombreuses fournitures scolaires remises aux enfants au cours d’une cérémonie. Les factures et les photos envoyées en retour renforcent ma confiance. La force de monter une association est en moi.
Naissance de l’association.
Je crée avec mes amis proches cette association : ce sera Moramour qui verra le jour le 25 septembre 2003. Notre bureau à peine constitué nous projetons de nous rendre sur place pour rencontrer la population de Bondoukuy.
Le récépissé de la préfecture.
Récépissé de la préfecture (Modification 2023)
Moramour : notre 1er objectif.
Avant de se lancer, nous (Manu et Jean-Michel) sommes allés sur place à Bondoukuy pour rencontrer notre intercolutrice (Zata l’institutrice). Le 1er voyage, véritable rencontre avec l’Afrique nous enseigna beaucoup de choses. Notre premier objectif est de rénover un bâtiment d’une école primaire abritant 3 classes.
Signé : Jean-Michel GERARD