Moramour aura 20 ans cette année, une année de guerre jusque dans notre village bien-aimé de Bondoukuy, commune de 20 000 habitants au Burkina Faso.
Notre histoire commune a commencé avec la reconstruction d’une école de Bondoukuy ; c’était le vœu le plus cher de la population, avant même l’accès à l’eau donc la moindre goutte est pourtant ici si précieuse.
Au fil des années, nous avons, strictement en fonction des besoins exprimés par les villageois :
- équipé le dispensaire, notamment d’éclairage photovoltaïque et de lits d’hôpital
- formé un jeune sculpteur à Ouagadougou et développé l’artisanat local.
- construit et exploité une savonnerie tout en assurant la commercialisation des savons de karité en France ; celle-ci est désormais opérée par une association locale de femmes.
- réhabilité une salle d’étude
- renoué avec la tradition des jardins des écoles, avec le gros plus d’une irrigation assurée par une pompe Volenta couplée à un moteur alimenté par des cellules photovoltaïques perchées sur le château d’eau, permettant ainsi un complément alimentaire à la cantine, sans compter l’aspect pédagogique, soutenu désormais par le ministère de l’éducation.
- instauré une bourse d’étude au lycée
- participé à l’alphabétisation des femmes
- aidé une association de femmes par des prêts destinés à la création de petits commerces et initié la confection en tissus africains de prêt à porter et de sets de tables vendus en France.
Notre dernière action a été le financement d’un forage supplémentaire dans le quartier des écoles.
La guerre rend actuellement impossible le tourisme solidaire que nous avions mis en place. Cela permettait à nos adhérents et sympathisants de rencontrer nos amis Burkinabè, nouer ainsi de solides amitiés et constater la pérennité de nos actions, tout en vivant de sacrées aventures….
Les barbares, en brulant les écoles, intimidant et, dans certaines contrées, tuant les enseignants, ont réussi à fermer les écoles des régions sous leur contrôle.
La réponse du corps enseignant de Bondoukuy, magnifique de résilience, a été de délocaliser l’enseignement dans une ville sûre à 80 kms (Dédougou).
Moramour soutient cette action, financièrement, notamment avec la prise en charge des frais de logement et d’alimentation des enfants.
Voilà où nous en sommes !
Si nous vous avons donné envie, rejoignez notre petit groupe d’amis !!!